circle

A photographic project in collaboration with Michel Giesbrecht

Photographing objects, a consecration and a photographic point of view

Photography, the art of seeing and making others see. Collection, series, collection… Putting into images, putting into perspective, putting into abyss… Repetition, tautology, redundancy… A real playground, the photographic project “circle” offers an inventory of heterogeneous circular objects for unusual and random connections. The circle as a universal and immutable form, without beginning or end, a fundamental symbol of perfection, a natural icon of the industrial era. Photography as a revealer of the essence of objects and testimony to the creativity of a manufactured world. The series of sequential images as a narrative medium.

Revealing the beauty of the world

Production of artistic research and images from the studio, the “circle” project offers to look at objects with hyper objectivity to discover their primitive beauties, made of lines, volumes, textures. The point of view, meticulously organized according to the same plan and the same framing, offers a new perception of things. Subjected to this composition, the most banal object is magnified. Photography reveals its essence and pays homage to the beauty of its forms. By isolating it from its context, it removes it from its utilitarian function by presenting its cogs and patterns, full and hollow, shadows and lights. Textures of blacks, grays, whites, shadows or sharpness of the recording, precision of detail, structuring by light and half-tones… this neo-straight photography transfigures and sanctifies the representation of objects.

Revealing the polysemic potentialities of things, proposing a second reading, “circle” reveals the marvelous or ambiguity of reality. The tight framing elevates round objects to the rank of involuntary sculptures, mysterious components of an imaginary museum of the industrial world.

Change scale

According to Walter Benjamin, photography shows things that we would not have seen otherwise and allows the reproduction of objects that are difficult to access. By their size or location for example…

The question of spatial scale in a photograph is a pure interpretation: that of the ratio of proportion due to a perception, a comparison to oneself. The scale questions what is represented. Its perception is modified according to the size of its representation. The approach of the subject by the close-up allows a certain intimacy with the photographed object. Seen from above on a neutral background, the object loses its initial meaning by the out-of-frame context and by an unusual point of view. It is pushed to a certain degree of fascination since photography enlarges small subjects and modifies their character.

The object becomes marvelous or mysterious. The change of scale allows to lose or deceive the spectator, to parody or imitate, to modify the point of view, to detail, to circumscribe, to question or reveal the plasticity of things, to awaken the memory.

Un projet photographique en collaboration avec Michel Giesbrecht

Photographier des objets, un sacre et un point de vue photographique

La photographie, l’art de voir et de faire voir. Collecte, série, collection… Mise en image, mise en regard, mise en abyme… Répétition, tautologie, redondance… Véritable aire de jeux, le projet photographique “circle” propose un inventaire d’objets hétéroclites circulaires pour des rapprochements insolites et aléatoires. Le cercle comme forme universelle et immuable, sans commencement ni fin, symbole fondamental de perfection, icône naturelle de l’ère industrielle. La photographie comme révélateur de l’essence des objets et témoignage de la créativité d’un monde manufacturé. La série d’images séquentielles comme médium narratif.

Révéler la beauté du monde

Production de recherches artistiques et d’images issues de studio, le projet “circle” offre de regarder les objets avec hyper objectivité pour en découvrir les beautés primitives, faites de lignes, de volumes, de textures. Le point de vue, organisé méticuleusement selon un même plan et un même cadrage propose une nouvelle perception des choses. Soumis à cette composition, l’objet le plus banal se trouve magnifié. La photographie révèle son essence et rend hommage à la beauté de ses formes. En l’isolant de son contexte, elle le soustrait de sa fonction utilitaire en en présentant rouages et motifs, pleins et creux, ombres et lumières. Textures des noirs, des gris, des blancs, ombres ou netteté de l'enregistrement, précision du détail, structuration par la lumière et les demi-teinte…  cette néo-straight photographie transfigure et sacralise la  représentation des objets.

Révéler les potentialités polysémiques des choses, proposer une seconde lecture, “circle” donne à voir le merveilleux ou l'ambiguïté du réel. Les cadrages serrés élèvent les objets ronds au rang de sculptures involontaires, composantes mystérieuses d’un musée imaginaire du monde industriel.

Changer d’échelle

D’après Walter Benjamin, la photographie montre les choses que nous n’aurions pas vu autrement et permet la reproduction d’objets difficilement accessibles. Par leur taille ou emplacement par exemple…

La question de l’échelle spatiale dans une photographie est une pure interprétation : celui du rapport de proportion dû à une perception, une comparaison à soi. L’échelle questionne ce qui est représenté. Sa perception en est modifiée suivant la taille de sa représentation. Le rapprochement du sujet par le gros plan permet une certaine intimité avec l’objet photographié. Vu de haut sur un fond neutre, l’objet perd de son sens initial par la mise hors champ du contexte et par un point de vue inhabituel. Il est poussé à un certain degré de fascination puisque la photographie agrandit les petits sujets et en modifie le caractère.

L’objet devient merveilleux ou mystérieux. Le changement d’échelle permet de perdre ou tromper le spectateur, de parodier ou imiter, de modifier le point de vue, de détailler, de circonscrire, d’interroger ou révéler la plastique des choses, d’en réveiller le souvenir.

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